Quand l’intellectuel tunisien grave son déshonneur à jamais de ses propres mains

Le peuple tunisien assiste depuis bientôt deux ans à une méga pièce de théâtre, à travers laquelle deux clans ayant chacun son pouvoir et son contre pouvoir, se sont érigé en mercenaires et serviteurs de l’agenda étranger, qui s’est substitué aux urgences nationales, après que le soulèvement pour la dignité, la liberté et la justice ait profité aux traîtres de tout bord, qui en ont fait le prétexte pour destituer en douce le despote devenu encombrant pour ses fidèles alliés de toujours. »

Alors que la mise en œuvre de l’agenda se faisait en douce dans les coulisses, la majorité du peuple maintenu dans l’analphabétisme politique se laissait bercer par l’hypocrisie de ceux qui ont avorté tout espoir du tunisien à la dignité. Ce n’est que quand le mal s’est bien enraciné, que le peuple se réveilla de sa torpeur, pour se trouer piégé entre deux bandes de traîtres, l’une parlant au nom d’une justice sociale inspirée de l’Islam, l’autre parlant au nom d’une démocratie inspirée des valeurs universels, au moment où le tant la juste référence à l’Islam que celle aux valeurs universelles est enterrée, tel en atteste le contenu du texte de la constitution proposé par l’ANC. A défaut d’opter pour son auto détermination, le peuple sera bientôt enterré par cette horde de criminels qui a accouru et continue à accourir vers les sièges pour vendre l’honneur d’un peuple et d’une nation, tout en partageant les dividendes de la chute du despote. Le peuple ne doit compter que sur lui-même, puisque les intellectuels ont gravé leur déshonneur à jamais de leurs propres mains, pour ôter à la Tunisie un honneur que l’histoire a inscrit en légende depuis des milliers d’années.

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