Musulman ou islamiste?

Le général De Gaulle, le Führer Hitler et Sir Winston Churchill ont brossé chacun à sa manière un portrait du musulman qui ressemble étrangement à celui esquissé en occident aujourd’hui, non pas du musulman mais de l’islamiste.A mon sens il s’agirait plutôt du musulman d’obédience hanbalite que du musulman malékite. Cependant les traits qu’ils ont mis en relief dans leur tableau respectif coïncident avec l’image actuelle de l’islam radical qui semble jouir d’une certaine mansuétude au sein du monde musulman, qui est pourtant le premier à en pâtir en termes de crédit et en nombre d’attentats terroristes meurtriers dont il est victime.

En effet cette espèce de complaisance dont jouit l’islam radical au sein du monde musulman ne fait que conforter l’image négative propagée par ses détracteurs. De part leur apathie légendaire et leur silence trouble les musulmans en ne condamnant pas explicitement et vigoureusement l’islam radical laissent apparaitre leur religion comme étant violente, envahissante, hégémonique, coloniale, archaïque inadaptée au monde contemporain incapable d’assimiler les valeurs universelles de paix et de compréhension mutuelle dangereuse pour la paix et la sécurité dans le monde.

En ne défendant pas l’image de l’islam les musulmans ne font que jeter le trouble et semer le doute sur la vraie nature de la religion musulmane que beaucoup d’entre eux se plaisent à la définir comme une religion de paix et de bien vivre ensemble.

Alors que le mot Islam veut dire littéralement soumission et assujettissement, allégeance, adhésion avec obligation stricte et absolue de se conformer et appliquer les prescrits de sa religion dans tous les aspects de sa vie. Ce qui interdit toute possibilité pour un musulman de s’interroger lui-même sur le sens de ses propres actes, sur le bien-fondé des actes accomplis par d’autres au nom de l’Islam et au profit de la cause musulmane telle que la retrace le Coran qui recommande aux musulmans d’emprunter la seule voie de la vaillance et de la combativité pour atteindre le stade ultime de la félicité, excluant ainsi, la voie de la modération. Comme si l’excès de zèle était le propre des vrais fidèles musulmans. Il ne s’agit pas de rechercher les liens intrinsèques entre l’Islam et la violence quand bien même l’Islam refuse de faire lui-même sa propre introspection afin de se débarrasser de ses scories négatives qui lui sont inhérentes ou non et qui sont l’origine de frayeur et de peur justifiée ou non chez les non-musulmans, voire les musulmans eux-mêmes qui veulent vivre dans la modernité et qui luttent pour se dépêtrer du carcan de la religion pour la réduire au seul champ de la spiritualité.

En tout état de cause, il s’agit moins de fantasmes qui sont le produit de préjugés antimusulmans que d’une réalité observée et constatée ici et là qui laisse penser que les excès et dérives, dont se rendent coupables les mouvements activistes musulmans. Comme si le monde musulman est atteint d’une de schizophrénie où il se trouve partagé entre son désir de combattre le mal qui le ronge à l’intérieur et en même temps il est freiné par sa peur de vouloir éradiquer un mal qui n’en est pas un et qui n’est en réalité que l’expression du message politique et cosmique de l’Islam.

Ni phobie, ni préjugés défavorables, ni fantasmes négatifs, ni idées préconçues pour dénigrer la religion musulmane qui mérite tout le respect qui lui est dû en tant que catharsis, seule l’observation des comportements violents, velléitaires et bellicistes et l’analyse des discours extrémistes donnent de l’Islam une image peu reluisante et rendant légitimes toutes ces appréhensions que l’on puisse éprouver dans le cas d’espèce.

Et au regard de tous les pogroms, autodafés et actes de barbarie perpétrés un peu partout dans le monde, et particulièrement en Irak, en Egypte, au Soudan, en Afghanistan, en Algérie et au Nord du Nigéria…, que l’on peut effectivement se demander si l’Islam ne se trouve pas aujourd’hui dans sa période d’Inquisition à l’instar du Christianisme au Moyen Age.

Dans ce contexte, les descriptions de Gaulle, Churchill et Hitler sont plus que jamais d’actualité:

-1) « Les musulmans, vous êtes allés les voir ? Vous les avez regardés avec leurs turbans et leurs djellabas ? Vous voyez bien que ce ne sont pas des Français ! Ceux qui prônent l’intégration ont une cervelle de colibri, même s’ils sont très savants. Essayez d’intégrer de l’huile et du vinaigre. Agitez la bouteille. Au bout d’un moment, ils se sépareront de nouveau. Les Arabes sont des Arabes, les Français sont des Français. Vous croyez que le corps français peut absorber dix millions de musulmans, qui demain seront vingt millions et après-demain quarante ? Si nous faisions l’intégration, si tous les Arabes et Berbères d’Algérie étaient considérés comme Français, comment les empêcherait-on de venir s’installer en métropole, alors que le niveau de vie y est tellement plus élevé ? Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées ! »Charles De Gaulle

-2) « Certains musulmans peuvent montrer de splendides qualités, mais l’influence de la religion paralyse le développement social de ceux qui la suivent. Aucune force aussi rétrograde n’existe dans le monde. Loin d’être moribond le mahométanisme est une foi militante et prosélyte. […] la civilisation de l’Europe moderne peut s’écrouler, comme s’est écroulée la civilisation de la Rome antique. » Winston Churchill

-3) « On doit garantir à tous les membres musulmans des Waffn-SS et de la police le droit indiscutable, prévu par leur religion, à ne pas manger de la viande de porc et à ne pas boire de boissons alcooliques. Il faudra leur garantir des menus équivalents. (…) Je ne veux pas que, par la stupidité et l’étroitesse d’esprit de quelques individus isolés, un seul de ces héroïques volontaires eut à ressentir une gêne » Adolphe Hitler

En conclusion, 70 ans après, le monde musulman n’a guère changé au plan de développement humain. Il demeure plutôt en régression. Sauf la Tunisie et la Turquie. Mais pas pour longtemps à causse de l’islamisation rampante des esprits. Ces deux pays qui ont réussi à cantonner la religion et sa pratique à la seule sphère privée et personnelle, semblent être pris en otage par les mouvements islamistes et ils ne vont pas tarder surtout en ce qui concerne la Tunisie de rejoindre le rang des pays les plus rétrogrades et barbares de l’humanité. En définitive, l’Islam semble être plus un problème qu’une solution aux problèmes de développement. Il n’existe pas aujourd’hui un seul exemple de pays qui a fait de la religion musulmane son modèle de développement humain, économique, social qui a réussi. A supposer évidemment que la religion ait cette vocation. Le problème que l’Islam qui est une catharsis se veut un antidote aux maux des sociétés humaines est perçu partout dans le monde comme une menace réelle ou supposée aux progrès humains.

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