Ah, j’ai peur de mourir
Se disait l’enfant de moins d’un an. J’ai peur de mon rire
De mes éclats fragiles
du creux de mes chansons…
Des mains qui se lèvent
Qui tombent en se posant.
Ah j’ai peur
De ma joie flottante
Du froid des tentes
Des vampires
Des allées sourire
Des venues en rond
De mes chaleurs d’espace
De mes couleurs de temps
Des mots que j’oublie si vite
Des autres que j’apprends.
J’ai presque peur, voilà
Se rassurait émue
Dans son berceau Révolution,
L’enfant que nous aimons!