Les Déchets pourraient être un fardeau mais aussi une source de revenu

Malgré la conscience du citoyen des questions environnementales, il reste beaucoup à faire pour gérer cette matière qui nuit à l’environnement et au paysage.Juste pour donner un chiffre: d’ici une dizaine d’années, en Tunisie on devrait compter annuellement près de 3, 5 millions de tonnes de déchets ménagers. Un très lourd fardeau pour les pouvoirs publics chargés de gérer les décharges municipales. De nombreux décharges contrôlées ont été installé sur l’ensemble du territoire, mais est-ce la solution. Plusieurs alternatives sont actuellement disponibles pour diminuer l’enfouissement de ces déchets dans les décharges ou leur rejet en plein natue.

Parmi les alternatives qui se profilent derrière ces montagnes d’ordures et qui se sont avérées très efficaces sous d’autres cieux Najeh Dali presente le recyclage et la valorisation.

Les déchets organiques, en l’occurrence constituent aujourd’hui un enjeu très important dans la mesure où leur récupération et valorisation permettent non seulement de sauvegarder l’environnement mais aussi de générer des revenus et des postes d’emploi.

Ce noble objectif est pour Najeh Dali d’autant plus important qu’il touche à la fois le domaine de l’environnement, les structures sociales, mais aussi les structures économiques. En d’autres termes, les déchets organiques valorisables constituent aujourd’hui un enjeu de taille qu’il faut absolument promouvoir et préserver.

La gestion de cette catégorie de déchets est aujourd’hui assez développée dans certains pays notamment en Europe. Elle est devenue une véritable industrie dont les acteurs réalisent des gains substantiels se chiffrant à plusieurs milliards de dollars. La valorisation de ces déchets est désormais un choix stratégique.

Cette thématique, aussi prometteuse soit elle de nos jours a dores et déjà suscité l’intérêt de différentes institutions dans les secteurs de l’environnement, de l’agriculture et de l’énergie.

Malgré la taille du gisement confirmée par toutes les études jusqu’ici menées en matière d’évaluation du potentiel des déchets organiques en Tunisie, selon Dali Najeh, les besoins élevés en compost d’une part ainsi que le gain énergétique pouvant être généré par valorisation énergétique de la biomasse et les opportunités offertes pour bénéficier du mécanisme de Kyoto, le secteur de la VDO n’a pas vu réellement une évolution significative et reste encore embryonnaire.

Structurer le secteur et lui donner un cadre plus propice à sa promotion devront rigoureusement occuper une place de choix dans les orientations stratégiques du pays en matière de gestion durable des déchets.

Un petit geste de chacun fera certainement l’effet de boule.

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