Les Américains, fossoyeurs des peuples

Ce n’est pas la « reconquête » imminente de Falloujah par les « forces » iraquiennes qui va permettre au peuple iraquien de retrouver sa souveraineté, sa prospérité et son unité violées

Ce n’est pas ça qui va permettre de faire ressusciter les centaines de milliers de morts fruit d’une guerre apocalyptique qui s’est abattue sur lui depuis 1990 avec des conséquences tragiques à tous les niveaux, sécuritaires, sanitaires, sociales, humaines, économiques, émiettement du pays, résurgences des conflits interethniques et inter-religieux. Un gouffre abyssal que ne pourrait combler et le pays de la bonne concorde entre les communautés ne sera plus jamais comme avant.

Une victoire qui n’est certainement pas la sienne, certaines sources évoquent avec insistance la présence de soldats israéliens sous couverts des E.U. sur le terrain; dont il se serait bien passé et qui ne peut que réveiller en lui les regrets des temps de la dictature de Sadam.

Il n’avait pas besoin d’en arriver là si les Américains avec la complicité coupable du Conseil de Sécurité de l’O.N.U. un Département US bis, à la tête d’une coalition de 32 pays n’avaient pas mené une véritable croisade contre le régime de Sadam.

Les Américains sont les premiers responsables du malheur du peuple iraquien. Ils sont comme les envahisseurs musulmans à chacun de leurs passages, ils laissent derrière eux que champs de ruine, morne plaine, misère et terreur.

L’Afghanistan n’était pas un havre de paix mais les Afghans vivaient en sécurité. Ils n’étaient pas en butte au terrorisme, à l’intolérance, au fanatisme et au rigorisme religieux, mais leur destin humain a changé au lendemain du premier attentat du World Trade Center le 26 février 1993 pour un bilan de 6 morts et 1042 blessés qui serait. En effet, les Américains se sentant trahis par leurs anciens protégés de Gulbdun Hekmatyar, un des chefs de la résistance afghane contre l’invasion soviétique, avaient décidé de troquer la peste par le virus du sida taliban avec l’aide de l’Arabie Saoudite et le Pakistan, les deux principales têtes de l’hydre radicale musulmane.

Les Américains ont le don de créer le serpent venimeux qui finit toujours par les mordre en premiers.

Les Libyens livrés aux vautours islamistes, les Syriens martyrisés dont plus de 30% de la population sont sur le chemin de l’exil et les Tunisiens ne leur ont rien demandé. Des peuples qui jouissaient d’une certaine stabilité politique et qui étaient loin d’être les derniers de la classe à l’échelle du bien-être humain sont rendus exsangues et envoyés dans les tréfonds de l’humanité depuis que les Américains leur ont inoculé le sida wahhabite et son corollaire le terrorisme.

L’Egypte l’a échappée belle et l’Occident qui obéit au doigt et à l’oeil aux Américains peut remercier Sissi de lui avait épargné le plus grand Tsunami migratoire de tous les temps.

Ces réfugiés ne présentaient un danger pour personne avant que le Département d’Etat et ses marionnettes européennes ne se soient lancés dans une aventure suicidaire pour ces peuples et les leurs mus par des calculs impérialistes, vénaux, criminels, sordides et morbides de la Maison Blanche.

Convaincus qu’en fédérant les Etats musulmans sous la bannière wahhabo-obscurantiste, ils pourront étouffer les velléités d’émancipation politique et de développement économique de ces peuples afin de les maintenir dans leur sphère d’influence pour en faire des consuméristes éternels. On ne gagne pas de l’argent avec les peuples adultes, on s’enrichit de leur misère et de leur infantilisation surtout quand ces peuples possèdent dans leurs sols les richesses minières et minérales.

Qui mieux que la puissante drogue dans de l’islam pour les rendre apathiques, indifférents à leur destin politique, les abrutir, abêtir, incapables de résilience, à l’image des Saoudiens sous la bonne garde des oligarques religieux à la solde de leurs maîtres américains!

Quitter la version mobile