Le futur califat de la Tunisie sur le modèle du reich nazi est en marche

La Tunisie terre d’Hannibal, de Saint Augustin et d’Ibn Khaldoun est entrain de dévoyer sa révolution en faisant un acte d’allégeance à Allah.En effet, tout le débat politique dans le pays s’articule autour de cela. Il y a d’un côté ses fervents adorateurs qui sont minoritaires et d’un autre ceux qui ont peur de commettre un apostat en mettant hors d’état de nuire la minorité djihadiste, surtout que l’action politique des fous d’Allah n’a rien d’héretique. Elle est fidèle la vision politique de la société islamique. La contester revient à dénigrer l’islam lui-même, ce qui est passible du châtiment suprême. Les Tunisiens se trouvent confrontés ainsi à un vrai dilemme. Soit adopter une société islamisée telle que la conçoit Allah soit opter pour une société ouverte, libérale, progressiste et républicaine mais non agrée par lui. C’est pourquoi, on risque d’assister à une espèce de résignance et de résilience qui va amener inexorablement les Tunisiens vers un vote par défaut en faveur de la secte terroriste et satanique d’Enahdha. A croire qu’elle est devenue masochiste.

Tout laisse apparaitre qu’elle est atteinte du syndrome de Stockholm. La Tunisie souffre en même temps d’une schizophrénie aigue qui lui interdit de se construire une identité politique débarrassée des scories de l’islamisme. Comme tout superstructure, l’islamisme est ennemi des libertés démocratiques. Par conséquent toute rupture avec lui est considérée comme un acte blasphématoire. Du fait qu’elle se trouve tiraillée entre sa personnalité islamique rétrograde et régressive et sa personnalité en devenir progressiste et moderne, elle est peu comme une âme perdue, en plein désarroi, inhibée par sa peur et incapable donc de discernement, elle risquerait de donner sa main à l’hydre islamiste. Et comme chaque musulman se fait un devoir pour œuvrer pour le salut de son âme en toute évidence les électeurs tunisiens se feront fort de l’intégrer dans leur choix politique. L’islamisme deviendra de la sorte le seul remède aux maux dont ils souffrent. Au point qu’ils occultent le passé trouble et criminel de Ghannouchi et de Mourou dont ils semblent faire les figures de proue de leur vie politique. Pourtant les agissements criminels et terroristes de ces deux prétendants ne sont un secret pour personne. Mais ils sont tellement miséricordieux que ces tristes héros du terrorisme islamique sont en passe de devenir d’éminents acteurs politiques. Le paradoxe de la révolution tunisienne est de faire de la Tunisie un nouvel eldorado de la terreur islamiste. Et non grâce à Allah mais grâce à la démocratie tant honnie par lui. Ainsi, au nom de la vérité des urnes, il y a fort à parier qu’elle va choisir de se donner aux agents islamonazis du djihadisme mondial dont leurs seuls modes opératoires sont les meurtres massifs des populations civiles. Le dilemme de la Tunisie est le choix entre le fondamentalisme de caractère divin, ennemi des droits humains, et la modernité facteur du développement humain qui puise ses sources dans la démocratie et dans les valeurs universelles des droits de l homme et des citoyens.

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