Le chômage, les mariages et l’arithmétique…Cherchez l’intrus

Il est une chimère de vouloir résoudre le problème de chômage chez les "notaires marieurs" par cette initiative pour le moins débile qui consiste à retirer à la mairie le droit de rédiger les actes de mariage pour cause d’écriture "cafardesque" de l’administration, et surtout pour donner du boulot à des dizaines de milliers de chômeurs hautement instruits.Car le plus bête des cancres, le dernier de la classe qui sait compter jusqu’à vingt peut se rendre compte aisément du nombre exact de fêtes de mariages célébrés quotidiennement en comptant le nombre de youyous et de mezoued qu’il entend chaque soir ici et là autour de lui, il s’apercevrait qu’il y’en a pas des masses, cet an-ci.

Si on réuni, par simple addition, tous les résultats obtenus par tous les cancres de la république, on peut dénombrer chaque année autour de 100 000 mariages*, pas un de plus! La vie étant chère, en plus il existe d’autres moyens pour se marier pour pas chère, mais là il va falloir que je me fasse payer pour divulguer l’astuce.

Pour vivre décemment de son labeur, un « notaire marieur » non cupide doit réciter ses salamalecs quinze fois par mois pour pouvoir joindre les deux bouts sans trop de t’nagnigue de sa bonne femme. Cela nous fait donc 180 mariages par an pour chaque « notaire marieur ». Ce qui nous donne le nombre total de « notaire marieurs » ayant réussi le CAPES du mariage qui est de 100 000 / 180 = 555 et des poussières, dommage pour celui qui prend la virgule en plein figure.

Quand on sait que le nombre de chômeurs hautement instruits, gavés à la belote et à la chicha, dépasse allègrement les 200 000. Résultat des courses 0, 25% des chômeurs auront trouvé leur bonheur suite à cette lumineuse initiative concoctée par les élus de la république!

Moi, j’ai une meilleur idée pour embaucher tout le monde d’un coup:

Nous avons 200 000 chômeurs « bac+ » pour 100 000 mariages, la solution est qu’ils se mettent à deux pour le même mariage, le premier, sérieux récitera la fetiha, alors que le second plus fêtard s’occupera du mezoued. De cette façon tout le monde gagne son CAPES, et c’est tellement moins fatiguant puisqu’ils ne travailleront qu’un jour par an en se partageant les charges.

N’est-ce pas merveilleux, le mariage?!

Mais si on fouille bien dans les vraies motivations de cette pseudo solution au chômage, l’on découvre que l’attaque du code du statue personnel commence de façon détournée et insidieuse.

* Donnée de l’institut national des statistiques.

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