La faute à Obama.

Nous sommes à peine dans la première semaine de la campagne électorale, et voila que Facebook, instrument désormais incontournable depuis que Barack Obama en avait loué les mérites dans sa campagne à lui, si bien ficelée, organisée et réussi. Voila donc, qu’il ( Facebook ) annonce les couleurs, dévoile les prétentions, parfois légitimes, mais très souvent prétentieuses et amène son lot d’informations, de calomnies, de doutes et de certitudes, de diffamations, de suspicions et de récriminations, de critiques acerbes et destructrices, de soupçons et des procès d’intention, d’accusations et de dénigrements, de coups bas, de délation, de disputes et de discussions césariennes, d’endoctrinement et de bourrage de crâne, de bakchich et de soudoiements, de louanges, de mauvaises langues, de discours triomphants et d’autres dénonciateurs. Il y a même des malins qui vous débitent des vannes et des blagues à mourir de rire, des programmes de partis à vous plier en quatre, puisés dans des cameras cachées des plus farfelues..

Mais aussi, et dieu merci, nous rencontrons ça et là, de la mesure, de la sagesse et de la pondération. Celles là, il faut piocher longtemps dans les innombrables posts, spots, videos et commentaires, pour mettre la main dessus, afin de les apprécier et se dire mezelet el barka, tout le monde n’est pas faucon, quelques rares colombes subsistent encore, elles ne sont pas toutes exterminées.

Tout le monde veut imiter la campagne Facebook d’ Obama, utilise le même outil que Obama, veut réussir comme Obama mais tous ou presque omettent un détail de taille, une démarche toute simple: le respect de l’autre. Mais ça, Obama, il aurait omis d’en faire allusion dans sa recette. Parce que le respect de l’autre, chez lui, il va de soi.

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