De Gaza au Sinaï, il fallait bien une deuxième greffe

Israël n’a plus le temps d’attendre la chute du régime syrien, surtout que le conflit prend des tournures à l’avantage mal estimé de ce dernier.L’Iran n’attendra pas non plus qu’on mette les pieds en Syrie pour avancer vers son nucléaire. D’où l’impératif qui se présente à l’état hébreux d’assurer lui-même l’accélération du processus expansionniste et préventif, dont la préparation et l’exécution ont été déléguées aux pouvoirs intégristes greffés récemment dans la région. Sauf que l’expérience a essuyé un échec cuisant aussi bien à l’échelle politique qu’à l’échelle géostratégique.

C’est ce qui pousse aujourd’hui le Hamas à essayer à tout prix de sauver sa peau parmi les frères de Judas en proposant au Tsahal la population de Gaza comme bouc émissaire, de permettre d’élargir le périmètre du conflit et de procéder à une délocalisation vers Sinaï au détriment des tribus locales.

Ce qui plongera la péninsule dans un conflit palestino-égyptien pour l’éternité. On en déduit alors le divorce annoncé entre les intégristes et leurs supérieurs qui se traduira encore une fois par des élections plus manipulées que jamais, à l’aide de l’argent plus sale que sale et des ONG de façade plus introduites dans le système que ce n’était le cas pendant l’hiver arabo-musulman, vu que le contexte serait plus difficile comparé à celui de l’anarchie causée par les mouvements de révolte au moment de transplantation de la première greffe.

La deuxième intervention chirurgicale s’effectuera en premier dans la même salle d’opération que sa précédente, baptisée « Carthage ». Cette deuxième greffe a déjà reçu l’aval de tout un défilé d’ambassadeurs visitant les locaux nouvellement stérilisés pour l’occasion. En arabo-musulman on dit « TAZKIA MIN ATRAF AJNABIA ». Bon rétablissement à tous !

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