Ce n’est pas Béji Caïd Essebssi qui a trahi les espoirs des tunisiens, c’est le peuple lui-même qui en est la cause

Combien de victimes faudra-t-il encore afin que le peuple reprenne son destin en main ?On ne gagne pas la partie en se murant dans l’immobilisme comme on ne fait jamais du neuf avec de l’ancien. L’histoire avance, elle n’est pas une réédition des évènements passés. La nouvelle Tunisie doit être irriguée par du sang neuf et non contaminé par les bactéries islamistes, benalistes, droit de l’hommisme façon le psychopathe Marzouki et l’opportuniste inculte Jendoubi. La Tunisie a plus que jamais besoin de toutes ses forces vives et patriotes pour retrouver sa dignité et son honneur perdus. Des lueurs d’espoir ont commencé à percer dans son ciel jusqu’au soir du 23 octobre 2011 mais l’Administration américaine a introduit un gros grain de sable dans son nouveau rouage démocratique plongeant ainsi le pays dans les profondeurs des abîmes wahhabites. Il serait injuste d’accabler tous ces hommes et femmes des deux précédents gouvernements de transition, quelle hérésie politique, eux-mêmes ils étaient au centre des enjeux qui les dépassent mais malgré tout cela ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes tels que des hommes comme Mahdi Houas, Taïeb Baccouche, Yassine Ibrahim lesquels, pour certains, ont travaillé bénévolement par pur dévouement patriotique. Qu’a fait le peuple pour les soutenir et pérenniser leurs actions ? Rien. Alors que la mascarade électorale n’avait pour finalité que de favoriser la mise en place du processus de wahhabisation de la Tunisie avec la secte terroriste aux commandes et ses faire-valoir d’Ettakatol et du C.P.R. jouant un rôle de figurants dans le scénario hollywoodien portant la co-signature de Bonnie and Clyde, en l’occurrence Obama, l’islamiste raté et son égérie Hilary Clinton. Dans ce contexte, il est indécent de faire un quelconque procès en sorcellerie au gouvernement de Béji Caïd Essebssi parti dans l’indifférence générale malgré des résultats probants obtenus sur les fronts de la sécurité, le coût de la vie, le tourisme et le chômage.

Y compris le rétablissement d’un climat de confiance nécessaire pour les investisseurs locaux et internationaux et ce dans un laps de temps très court. Ce n’est pas B.C.S. que l’on doit traduire devant le Tribunal de l’histoire c’est le peuple tunisien qui a brillé et brille toujours par son silence et son apathie qui doit rendre des comptes devant les générations futures pour son incurie politique et sa cécité mentale. C’est bien le peuple tunisien qui a creusé sa propre tombe et par conséquent il est injuste et infondé de faire de B.C.E. le bouc-émissaire du naufrage actuel du pays. Les tunisiens pouvaient et devaient contrarier le scénario américain, mais ils sont restés béats et émerveillés par tout cet intérêt soudain des américains pour leur pays sans que cela ne suscite aucune interrogation et vigilance de leur part. Les dés étaient pipés dès l’octroi du visa de parti politique à une organisation de malfaiteurs à caractère terroriste dont les membres sont tous des criminels de droit commun et de ce fait n’avaient aucunement les capacités juridiques requises conformément à la loi de 1985 sur les partis politiques pourtant toujours en vigueur. Ainsi les tunisiens manquant de prudence et de clairvoyance ont qualifié dans leur compétition électorale un mouvement sectaire et antipatriotique ancré dans la violence terroriste pour baliser le terrain à ses commanditaires impériaux wahhabites. Le scénario élaboré par la Maison Blanche a fonctionné à merveille et ce n’est certainement pas la faute de B.C.E. si les tunisiens ont fait des anges noirs de la mort leurs souverains.

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