Avec la Fatwa tous les tunisiens sont des morts en sursis comme mon ami Jalel Brick

Tous les tunisiens sont des morts en sursis aujourd’hui et il y aura des Jalel Brick en pagaille. »

Les tunisiens sont tous des morts en sursis avec le régime de la Fatwa. Les vengeurs fous d’Allah ont commencé par prononcer leur sentence religieuse et sans appel contre Jalel Brick condamné à mort depuis sa fameuse tirade sur la représentation que les satanistes wahhabites font de l’Islam. Jalel Brick a pourfendu le satanisme wahhabite et l’image de dieu telle que ces derniers véhiculent et non l’image saine, sacrée, et pure qu’il a lui-même de ce Dieu lumière, amour, paix tolérance, clément et miséricordieux. Il n’a fait que stigmatiser et dénoncer vigoureusement leur sectarisme religieux. Hélas, la majorité musulmane endoctrinée, manipulée et abrutie par les chaînes télé propagandistes satanistes wahhabites a manqué d’impartialité et d’objectivité en jouant à la vierge effarouchée ils ont fait des vrais ennemis de l’Islam ses défenseurs. Rendant légitimes ce qui ne l’est pas et faisant de ce fils légitime de l’Islam malékite, un pestiféré, l’ennemi à abattre. Ils vont eux-mêmes faire aussi l’amère expérience des tribunaux d’inquisition qui vont se répandre en Tunisie au même rythme que la prolifération mortifère de ces hordes sauvages fanatisées selon l’expression de mon ami Mezri Haddad. Leur quotidien du voyage au bout de l’enfer et non au bout de l’ennui sera meublé par les procès en sorcellerie et par les spectacles sanguinaires qui sont leur pain et leur jeu. Ainsi la Tunisie deviendra un nouvel amphithéâtre romain fait de spectacles de lapidation jusqu’à ce que mort s’en suive et décapitation-crucifixion. La bondieuserie et la cruauté sacralisée vont gouverner la vie des tunisiens. Ceux qui condamnent aujourd’hui Jalel Brick y passeront inéluctablement. La Fatwa c’ est le régime de l’arbitraire et de l’inique. N’importe qui peut être juge, partie et bourreau. Comme pour les voleurs de chevaux dans le Far West américain. A n’en pas douter, l’ordre devient dfésordre, et le désordre devient ordre. Des procès sans appel et sans droits de la défense. pour schématiser, je t accuse d’avoir offensé Dieu, je suis ton témoin, je suis partie civile pour représenter les intérêts de Dieu blessé, je demande réparation pour le préjudice subi et je te décapite. Une justice exercée au nom de dieu et pour dieu et par les hommes de dieu. La voie ouverte à ce que j’appelle la barbarie juridique. Les tunisiens en croyant trouver leur liberté de parole, ils perdent en fin de compte leur liberté de vie. Leur vie ne tiendra désormais qu’à l’épaisseur du fil de l’épée de Damoclès qui sera suspendu sur leur tête et qui les décapitera au moindre mouvement. Malheur aux tunisiens qui ne sont pas dans leur moule. Tout sera prétexte à la Fatwa. L’arme redoutable pour mettre hors d’état de s’opposer et de nuire aux desseins criminels et mafieux de R. Ghannouchi et de tous ses sbires de la Troïka de l’indignité nationale. La machine à tuer, à embastiller et à bâillonner au nom des valeurs scélérates du sacré est en marche. Ennahdha en introduisant insidieusement cette notion de sacré et son corollaire la Fatwa dans le préambule de la future constitution, pose les jalons définitifs du nouveau régime juridique pour la Tunisie fondateur du nouvel Etat théocratique tunisien. C’est un subterfuge pernicieux qui lui permettra d’imposer la Charia sans que cela n’en a l’air. Les tunisiens en jetant Jalel Brick dans la fosse aux lions du Satan wahhabite ainsi que ces deux jeunes qui ont caricaturé le Prophète condamnés à 7 ans de réclusion criminelle, non seulement, se discréditent eux yeux du monde entier. Ils oublient qu’ils seront demain aussi des Jalel Brick. Ils sont en train de creuser leurs propres tombes à cause de leur manque pathologique de discernement et leur apathie légendaire. Avec la Fatwa revue et corrigée par les satanistes wahhabites qui est un antidote puissant contre l’éveil des consciences, la Tunisie prendra les allures d’un camp peuplé de morts en sursis. Ainsi, Jalel Briick, le symbole de résistance au satanisme wahhabite ne sera pas le seul tunisien mort en sursis.

Quitter la version mobile