Les Tunisiens ont fait une révolution pour avoir plus de libertés et de droits fondamentaux afin de rejoindre l’attelage des nations démocratiques modernes.Ironie du sort, les voilà qui se se battent aujourd’hui pour préserver les droits acquis avant le souffle du vent de la liberté un soir du 14 janvier 2011 hérités des régimes du fondateur de la République tunisienne, Habib Bourguiba, et de l’ancien despote déchu Ben Ali. Est -ce que cela a du sens ? Si, dans le sens où les Tunisiens ont compris que leur modèle de société n’était pas aussi liberticide et rétrograde que le modèle de l’homo wahhabitus (voir mon article sur le suje, que la secte des caniveaux islamiques, l’organisation terroriste, fasciste et félonne d’ennahdha et ses sbires de la Troïka veulent lui imposer. Le choc des civilisations de Samuel Huntington prend toute sa saveur aujourd’hui. Il n’est pas Orient / Occident. Faudrait-il que cet Orient existe en tant que tel et qui opère comme un vrai bloc homogène alors qu’il est façonné par l’Occident lui-même et dont la pérennité politique dépend de beaucoup de la protection militaire américaine. Rien qu’au Qatar, le rapport entre les ressortissants de cet Emirat-Confetti et le nombre de soldats américains stationnés sur son sol est 1 pour 4. Ce choc des civilisations diamétralement opposées est bien réel en Tunisie, il oppose la majorité des Tunisiens patriotes et jaloux de l’identité culturelle de leur pays, celle de l’ouverture d’esprit, du bien vivre ensemble et de l’indépendance politique et une minorité agissante et violente qui se comporte comme une force étrangère d’occupation qui veut entraîner la Tunisie dans les limbes des civilisations humaines.
Un choc qui se résume à l’affrontement entre une Tunisie tout simplement digne, républicaine et humaine et une Tunisie raciste, théocratique, une succursale du Reich wahhabite, barbare, féodale, vassale et inhumaine. Les Tunisiens connus pour leur patriotisme, leur douceur de vivre et leur universalisme millénaire veulent vivre les uns avec les autres sans disnction de sexe, de culture, de religion tandis que les brigades jihadistes, véritables escadrons de la mort, n’en ont cure de tout cela: seule la wahhabisation de la société tunisienne au nom des intérêts supérieurs de l’Oumma islamique du pays importe avec pour objectif la perte de sa souveraineté nationale, sa déliquescence humaine, culturelle et intellectuelle. Le ciel tunisien est désomais chargé de nuages annociatures d’une tornade culturelle qui ne laissent rien augurer de rassurant quant à cette forme d’ethnocide, voire de génocide culturel voire pire si nous n’ y prenons pas garde, que la Troïka sous la houlette d’Ennhdha coccocte pour le peuple tunisien et ce de la manière la plus pernicieuse: reconnaître de plein droit la Charia comme seule source du droit tunisien. La charia porte en elle toutes les prémisses de la mort de la Tunisie tunisienne. Elle constitue pour les mercenaires islamistes et leurs vernis d’Ettakatol et du C.P.R. l’arme fatale pour vaincre la résistance des Tunisiens qui rêvent d’un monde dépollué du fanatisme religieux, tolérant, juste, égalitaire et sécuritaire. Un monde d’avenir pour les générations futures et non un monde du passé pour les générations dont on veut faire des commandos-martyrs.